Le Studio

Tapume / Palissade

Dans cette palissade, des interventions telles que des graffitis ou des marques de pneus de bicyclette se superposent à des taches de couleur destinées à les recouvrir

Eduardo Aquino

du 14 septembre
au 30 septembre, 2023

À PROPOS

TAPUME signifie "palissade de construction" en portugais. Pour ce projet, la palissade de trottoir couverte du chantier de construction de Qaumajuq (Inuit Art Centre, Winnipeg Art Gallery) présente une qualité picturale particulière, rappelant Kasimir Malevich ou les débuts de Frank Stella, peut-être les marques insaisissables de Rothko vers le minimalisme, ou les couches délicates de matériaux trouvés de Mark Bradford. Dans cette palissade, des interventions telles que des graffitis ou des marques de pneus de bicyclette se superposent à des taches de couleur destinées à les recouvrir (Buffing). Le résultat est une conversation entre différents langages dans l'espace public, impliquant des significations multiples, générant des formes indéterminées de field paintings. Ce sont des formes d'échange continu qui fabriquent de nouvelles images dans un nouvel espace, devenant ce que je pourrais appeler des "peintures accidentelles trouvées". Pour la Maison des artistes visuels francophones, un nouvel agencement des fragments originaux crée un nouveau groupe autonome et indépendant de nouvelles peintures.

Tapume / Palissade

TAPUME means “construction hoarding” in Portuguese. For this project, the covered sidewalk-hoarding of Qaumajuq’s construction site (Inuit Art Centre, Winnipeg Art Gallery), peculiarly bears a painterly quality, reminiscent of a Kasimir Malevich or early Frank Stella, maybe Rothko’s elusive markings toward minimalism, or Mark Bradford’s delicate layers of found material. In this hoarding, interventions like graffiti or marks of bicycle tires overlap with patches of colour intended to cover them (Buffing). The result is a conversation between different languages in public space implying multiple meanings, generating indeterminate forms of field paintings. These are forms of ongoing exchange fabricating new images in a new space, becoming what I could call “incidental found paintings.” For the Maison des Artistes Francophones a new arrangement of the original hording fragments creates a new autonomous and independent group of new paintings.