Les deux artistes jettent un regard critique sur les récits qui composent nos représentations.
À l’aide de ses vidéos, Larsen s’intéresse à la place des femmes dans les récits mythologiques depuis l’Antiquité et St-Hilaire offre un aperçu de ses réflexions sur la vie quotidienne en utilisant des croquis et des aphorismes tirés de ses journaux intimes.
Ces deux univers esthétiques différents offrent néanmoins des propositions critiques fortes qui permettent une remise en question de certains lieux communs : mémoire personnelle et mémoire collective, révisionnisme historique, etc.
Les personnages dans les vidéos de Larsen sont muets et les textes de St. Hilaire sont en anglais. Cela semble a priori paradoxal, mais le pari de cette exposition est de démontrer que dans la démarche de ces deux artistes existe en puissance une analyse qui invite les visiteurs de la MDA, qu’ils soient francophones, anglophones ou bilingue, à sortir du cadre de l’interprétation commune qu’ils se font peut-être de leur propre histoire.
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The two artists take a critical look at the stories that make up our representations. With the help of her videos, Larsen expresses an interest in the role of women in the mythological stories told since Antiquity whereas St-Hilaire offers a glimpse of her reflections on everyday life using sketches and aphorisms drawn from her diaries. These two esthetically different universes offer strong critical proposals that call into question certain common references: personal memory and collective memory, historical revisionism, etc. Larsen is a Francophile Anglophone originally from south-western Ontario who has been living in Saskatoon for several years. The esthetics of her work demonstrate a particular attachment to the geography of her adoptive prairies. St-Hilaire is a Franco-Manitoban who has lived in Montreal for more than a year. The characters in Larsen’s videos are silent whereas St-Hilaire’s texts are in English. At first glance, this may seem to be a paradox, however the gamble is that this exhibition will demonstrate that the approach taken by these two artists is in essence an analysis that invites visitors of the MDA, Francophone, Anglophone or bilingual, to step outside the framework of common interpretation that they might have made of their own story.