Galerie contemporaine

Pleine de Peinture

Pleines de peinture : le regardeur de l’Ouest canadien ne pourra s’empêcher d’entendre dans le titre de cette exposition l’homonymie Plaines de peinture.

Mélanie Rocan

du 24 mars
au 30 avril, 2011

De fait, depuis ses débuts, Mélanie Rocan reconnaît l’influence de ses origines rurales qu’elle confronte continuellement à la modernité débordante représentée par la ville urbaine et le monde spectaculaire de la consommation.

« Je cherche dans mon travail à rendre compte de forces opposées, de combiner ces dualités pour en faire une unité, car elles ne peuvent exister l’une sans l’autre. »

Mélanie Rocan

On aurait envie, pour faire un jeu de mots, de parler d’une binarité agriculture/culture, mais il s’agit bien plus d’une polarité nature/civilisation, doublée d’une dualité vie/mort que reconnaît l’artiste : « Je cherche dans mon travail à rendre compte de forces opposées, de combiner ces dualités pour en faire une unité, car elles ne peuvent exister l’une sans l’autre. » Et le regardeur ne peut que trembler, émotionnellement et psychologiquement, devant les tableaux de Rocan où se mêlent à la fois une beauté tangible et l’effroi d’un enfouissement menaçant. Car les tableaux de Rocan sont chargés en tous les sens du terme.

Pleine de Peinture

Pleines de peinture: the homonym of this title will not escape the French-speaking spectator from Western Canada who will also hear Plaines (plains) de peinture. Indeed, since her very beginnings, Mélanie Rocan is aware of the influence of her rural background, a continual confrontation between the overwhelming modernity represented by the urban city and the spectacular world of consumption. It is tempting to make a play of words, to speak of a binary agriculture/culture, but it actually more closely resembles a polarity between nature/civilization, compounded with a dual life/death reality that the artist admits to: “In my work, I attempt to bring out opposing forces, to combine these dualities in order to create a unit, because one can’t exist without the other.” And the spectator can’t help trembling, emotionally and psychologically, before Rocan’s paintings where tangible beauty and a menacing fear of burial are deftly intermingled. Rocan’s paintings are loaded in every sense of the word.