L’installation évoque une pluie ruisselante, comme on utiliserait dans des films aux moments tristes et bouleversants.
La pandémie a tiré des cordes au cœur de tout le monde et nous l’avons bien vu dans les médias. L’artiste utilise le textile, les fils, ses souvenirs, des textes et la musique pour transmettre ses sentiments envers les personnes qui vivent dans les foyers de soins permanents – la tristesse, l’isolement, la souffrance et la perte, parfois mêlée aux lueurs de souvenirs heureux d’un vécu passé. L’installation évoque une pluie ruisselante, comme on utiliserait dans des films aux moments tristes et bouleversants. L’artiste, présente dans son œuvre, est un élément pacificateur qui par ses petits gestes répétitifs et sa voix aux volumes variés entre des moments de silence, soulignent un certain désespoir mais aussi de doux souvenirs heureux.
Colette Balcaen a réussi de mettre cette exposition sur pied grâce à ses collaborateurs : Gérard Campagne, un technicien en musique et en informatique, Erica Lincoln, une artiste technicienne, Yvette Cénérini, une artiste membre de La Maison des artistes et Nicole Gautron, une musicienne qui joue le violoncelle. On doit aussi reconnaître l'appui financier du Conseil des arts du Manitoba.
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