Carrie Bryson est une artiste visuelle autodidacte de Winnipeg au Manitoba. Les œuvres de Carrie marchent sur la corde raide du réalisme tout en prenant certaines libertés surréalistes.
Pendant toute ma vie, c’était Michelle, Angie, Layla et Barbara Ann à la radio et je m’intéressais toujours plus à ces femmes qu’aux hommes qui sont devenus célèbres grâce à leurs noms. Après tout, voilà l’attrait d’une muse; la fascination et le mystère qui accompagnent le sujet d’une œuvre d’art. J’ai été frappée par la révélation que nous sommes formés, une pièce à la fois, par tous ces amours qui passent par nos vies. Comme McCartney, Jagger, Clapton et Wilson, nous rendons hommage à ceux qui nous connaissent le mieux. Nous le faisons chaque jour.
Portez-vous un habit plus souvent puisque quelqu’un pour qui vous aviez le béguin vous a dit qu’il vous faisait bien? Avez-vous un parfum préféré qui vous rappelle cette personne? Un album qui vous fait penser à quelqu’un chaque fois que vous l’entendez? Vous avez déjà visité un café ou un parc sans pouvoir vous empêcher de revivre le moment où vous y étiez avec cet homme? Pour reprendre les mots de Khalil Gibran, « vous ne donnez que peu quand vous donnez vos possessions. C’est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez véritablement. » Ces œuvres sont des parties de moi, données aux grands amours qui m’ont amené là où je suis maintenant.
Les œuvres de Carrie marchent sur la corde raide du réalisme tout en prenant certaines libertés surréalistes. Ses médiums de prédilection sont le crayon à mine, l’aquarelle et l’acrylique. Depuis son enfance, la création artistique occupe une place importante dans la vie de Carrie. Elle a d’abord découvert son penchant pour l’art à la fin des années 90 au studio du Musée des beaux-arts de Winnipeg. En 2016, à l’âge de 24 ans, Carrie a présenté sa première exposition solo, Day Residue, suivie d’une deuxième exposition solo, Palate, en juin dernier. Auparavant, elle a participé à plusieurs expositions de groupe à Winnipeg.
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All my life it’s been Michelle, Angie, Layla, and Barbara Ann on the radio, and I’ve always wondered about these women more than the men who got famous off their names. This is, after all, the allure of a muse; the captivation and mystery is part of the territory that comes with being the subject of art. I was struck with the revelation that we are a sum of parts, built by the loves that we allow into our lives. Like McCartney, Jagger, Clapton, and Wilson, we pay homage to those who know us best. We do it every single day. Do you wear an outfit more often because someone you had a crush on told you once that you looked good in it? Do you have a favourite cologne because it reminds you of them? Is there an album that makes you think of someone every time you hear it? Ever visit a coffee shop or a park and you can’t help but picture that one time you went there with that one guy? In the words of Khalil Gibran, “you give but little when you give of your possessions. It is when you give of yourself that you truly give.” Let these works be pieces of me, given to the great loves who brought me to where I am now. Carrie Bryson is a self-taught visual artist hailing from Winnipeg, Manitoba. Carrie’s work tends to walk the tightrope of realism while taking a few surrealist liberties in the process. Her mediums of choice include pencil, watercolour, and acrylic. Carrie has practiced art for her entire adult life and most of her early years. She first discovered a penchant for making art in the late ‘90s as a child and student at the WAG Studio. Carrie produced her first solo exhibit, Day Residue, at age 24 in 2016, followed by a second solo exhibit, Palate, this past June. In years prior, she participated in several collaborative exhibits in Winnipeg.