Le Studio

L'exode urbain / The Urban Exodus

Pour cette première exposition d’ampleur, une trentaine de pièces sont rassemblées, aux formats et supports variés (toiles, objets peints…), produites entre 2015 et 2019. On y retrouve des thèmes récurrents dans le travail de l’artiste : inspiré par les masques et l’art figuratif des civilisations non-occidentales anciennes (Océanie, Amérique du Sud, Afrique) et fasciné par les rites animistes et shamanistes, Seream questionne notre évolution et la liberté de s’exprimer. Quelles différences ou quelles similitudes apparaissent entre l’art primitif et l’art urbain actuel ? L’envie, le besoin, l’urgence de créer, sont-ils semblables ?

Seream.

du 13 février
au 14 mars, 2020

Avec un traitement qui renvoie instinctivement à l’art brut, Seream fait cohabiter des macrocosmes à première vue discordants.

La spiritualité côtoie la musique rock, les actualités s’acoquinent aux mythes, la poésie taquine l’ordre social, l’exode urbain cavale avec l’écologie… Les masques personnifient l’Humain et sa complexité, tandis que les mots, toujours présents dans sa peinture, s’entendent comme des messages codés.

À l’heure où le monde ne cesse de se diviser, les peintures de Seream, chargées de symbolisme et mêlant allègrement concepts anciens et contemporains, tendent peut-être finalement à rapprocher, à unifier des univers distincts en une galaxie inclusive, où chacun réverbère l’autre et engendre une poésie de l’écho. - Léonor Rey

The Urban Exodus

For this first exhibition of scale, about thirty pieces are collected, in various formats and supports (paintings, painted objects …), produced between 2015 and 2019. There are recurring themes in the work of the artist: inspired by the masks and figurative art of ancient non-Western civilizations (Oceania, South America, Africa) and fascinated by animist and shamanistic rites, Seream questions our evolution and the freedom to express oneself. What are the differences or similarities between primitive art and contemporary urban art? The desire, the need, the urgency to create, are they similar? With a treatment that instinctively returns to the art brut, Seream coexist macrocosms at first glance discordant. Spirituality rubs shoulders with rock music, news blends with myths, poetry teases social order, urban exodus with ecology … Masks personify the human and its complexity, while words, always present in his painting, are understood as coded messages. At a time when the world continues to divide, Seream’s paintings, full of symbolism and blithely mixing ancient and contemporary concepts, may finally tend to bring together, to unify distinct universes into an inclusive galaxy, where everyone reverberates the other and generates a poetry of the echo. - Léonor Rey