Les dernières filles dépeint des fantasmes et des images arrêtées issues de films d’horreur et de série b. L’artiste les exposes pour ce qu’elles sont : cruelles, fondatrices, primitives et libératrices.
Ce sont des anti héroïnes qui opposent des déviances aux stéréotypes attendus, aux mécanismes de séduction et de sociabilité sexuée tels que dépeint par le cinéma populaire. Car si la porno est à propos du sexe, l’horreur est définitivement à propos du genre. Les œuvres récentes sont là pour imaginer d’autres manières d’être à travers des métamorphoses symboliques, des transgressions corporelles, des expérimentations picturales, une palette sombre et une touche enlevée.
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Marianne Pon-Layus’s Les dernières filles (The Last Girls) depicts fantasies and still images from B-movies and horror films. Here, Pon-Layus shows these images for what they are: cruel, seminal, primitive and even liberating, portraying female protagonists acting ambiguously in equally ambiguous situations. These are anti-heroines that stand up to popular movie culture’s stereotypes and mechanisms of seduction and sexualized socializing. If pornography as a genre is about sex, then horror is clearly about gender. In her recent works, Pon-Layus brilliantly imagines a wide range of rich and dark ways of being, whether it be through symbolic metamorphosis, body-based transgression or pictorial experimentation.