Quand on prend un fil en main, le philosophe Henri Bergson suggère que le temps n’est pas défini par la longueur du fil, mais par la durée pendant laquelle on trace du doigt la longueur du fil. L’exposition La durée personnifie ce concept et le met en pratique pour examiner mon expérience de la nouvelle réalité du monde dans lequel on vit depuis les derniers six mois.
La photo, le tissu, le fil et les cyanotypes sont devenus mes outils pour illuminer mes besoins psychologiques et mes questions philosophiques liés à cette nouvelle routine quotidienne. Les photos sont des documents indexicaux qui font référence à la lumière observée pendant mes petits moment de reclusion.
La broderie et les cyanotypes démontrent une étude tactile qui prolonge ces photos et l’impression du temps qu’ils évoquent. Ensemble, mes oeuvres sont témoins de l’expérience sensorielle du temps; des sentiments suspendus, imprévisibles, annonciateurs et des tensions qui dominent maintenant notre époque.
La photo, le tissu, le fil et les cyanotypes sont devenus mes outils pour illuminer mes besoins psychologiques et mes questions philosophiques liés à cette nouvelle routine quotidienne. Les photos sont des documents indexicaux qui font référence à la lumière observée pendant mes petits moment de reclusion. La broderie et les cyanotypes démontrent une étude tactile qui prolonge ces photos et l’impression du temps qu’ils évoquent. Ensemble, mes oeuvres sont témoins de l’expérience sensorielle du temps; des sentiments suspendus, imprévisibles, annonciateurs et des tensions qui dominent maintenant notre époque.
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The philosopher Henri Bergson argues that time is a qualitative construct. He asserts that time is not defined quantitatively as in the length of a line, but as an experiential sensation, as felt through the action tracing one’s finger along this line. My exhibition La durée personifies this concept: using it as a starting point to examine my experience of our current moment in time, as it began and evolved these past six months. Beginning mid-march, I often found myself lying on the ground in my backyard, looking up into the sky. Fabric, thread and photography became my tools to investigate my new daily routine’s psychological and philosophical underpinnings. The photographs are indexical records of the light and passage of time observed in my reclusive moments. The embroidery and cyanotypes represent my prologued tactile study of the photos and the sensation of time that they evoke. Together, these artworks are testimonies to my phenomenological experience of time, the tensions and suspended sentiments that mark these present days in which we live.