Sur son site web, Arthur Desmarteaux (alias Étienne Rochon) dit qu’il se considère comme un « néo-schtroumphiste de la pure espère. » D’ailleurs, le fait même d’avoir pris un pseudonyme pour « garder un certain anonymat face à mes créations de bon goût (qui me font parfois peur) » en dit déjà beaucoup sur ce jeune créateur.
Malgré qu’Arthur Desmarteaux puisse sembler impertinent, l’art qu’il produit est pourtant engagé. Il s’oppose à la culture dominante, aux riches, aux puissants. On sent même une forme de contestation avec son choix de sujets inspirés par les jeux vidéo, la publicité, les bandes dessinées et même du graffiti. Dans un paysage urbain pollué de publicités nous incitant à consommer d’avantage, son geste contestataire semble prendre tout son sens. Son œuvre est agressant, à grands coups de marteaux.
Conseil des Arts de Winnipeg, Conseil des Arts du Manitoba, Patrimoine canadien, Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes, Norwood Hotel
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On his website, Arthur Desmarteaux (aka Étienne Rochon) says that he considers himself a bona fide “Neo-Smurfist.” The fact of having taken a pseudonym to “remain anonymous when faced with creations of mine that are in good taste (which sometimes scare me)” says a lot about this young creator.
Despite the fact that Arthur Desmarteaux may seem impertinent, the art he produces is nonetheless committed. He opposes the dominant culture, the rich, the powerful. One may even get the impression that his choice of subjects, inspired by video games, advertising, comic strips and graffiti, are a form of protest. In an urban landscape polluted with advertising that makes us want to consume more, his act of protest seems to make perfect sense. His work is provocative, striking like the blows of a hammer.