L’exposition rassemble deux ensembles d’œuvres distincts, mais liés entre eux, soit une séquence d’images de plaques métalliques carrées, rouillées et en voie de désintégration, et un groupe de peintures et de dessins qui, ensemble, constituent une lecture attentive de la peinture de Malevich intitulée Tête de paysan (1928-1930). Cette œuvre charmante, mais maladroite, peinte dix-sept ans après Carré noir, est devenue mon guide personnel pour surmonter l’ennui, le nihilisme et la hantise de la toile blanche dans l’atelier.