Galerie contemporaine

Biologies urbaines

Kevin Kelly examine tout de près. Il considère l’histoire (y compris l’acculturation, la colonisation et l’impérialisme), se pose des questions sur la vie dans ses formes élémentaire et sociale, envisage le temps tant au niveau des minutes que des millénaires.

Kevin Kelly

du 17 novembre
au 12 janvier, 2012

Ses investigations se font sous l’angle de l’architecture vis‑à­‑vis le paysage, ce qu’il appelle le « paysage médiatisé ».

Kevin a sélectionné trois villes pour son projet : Beijing, Montréal et Winnipeg.

Il a d’ailleurs inclus les noms de ces villes dans les titres des œuvres vidéos animées qu’il a produites, soit 3 minutes à Beijing; 465 années à Montréal et 500 millions d’années à Winnipeg. Le temps alloué à chaque ville dans les titres correspond peut‑être à la vitesse à laquelle chacune d’elles change. Ce qui prend trois minutes en Chine peut prendre jusqu’à 500 millions d’années au Canada.

Essaie‑t‑il de nous avertir d’un danger? Nous invite‑t‑il à faire attention après avoir vu l’avenir? Le phénomène qu’il entrevoit est‑il de ceux qui, dès qu’on les perçoit, ne peuvent déjà plus être arrêtés?

Biologies urbaines

Kevin Kelly is taking a closer look at everything. He’s considering history (acculturation, colonization, imperialism). He’s conjecturing over life (in its elemental and social forms). He’s contemplating time (from minutes to millennia). He’s doing this through the specific lens of architecture vis-à-vis landscapes, or what he calls “the mediated landscape.” Kevin has chosen three cities to situate his research: Beijing, Montréal, and Winnipeg, and titled the resulting individual animated media works accordingly: 3 Minutes in Beijing; 465 Years in Montréal; 500 Million Years in Winnipeg. The time alluded to in each of the titles is, perhaps, a direct correlative to the speed at which these cities are changing. What takes three minutes in China may take up to 500 million years in Canada. So, is this an early warning sign of sorts? Has Kevin seen the future and is telling us to pay attention? Or is it the case that once it’s in sight it’s already too late?